Le Lanceur

Bruxelles attaquée

Un image du hall de l'aéroport prise par un témoin.

L’immense aéroport international de Zaventem, proche de Bruxelles, a été touché par deux explosions ce matin autour de 8 heures. Le procureur belge craint une réaction en rapport avec l’arrestation près de Bruxelles de Salah Abdeslam, suspect numéro 1 en Europe dans les attaques de Paris. Un peu plus tard une déflagration a été confirmé dans le métro du centre de Bruxelles à la station Maelbeek. D’autres explosions dans le métro bruxellois ont été signalées, toutes au cœur du quartier européen. Suivez en live les dernières actualités :

L’alerte 3 est passé au niveau 4, le niveau d’alerte anti-terroriste maximal belge. Dans le contexte actuel, si le mot attentat n’est pas encore utilisé par les autorités par prudence, tout pousse à croire à des attaques terroristes simultanées. Selon les médias belges, des témoins à l’aéroport évoquent des tirs avant l’explosion et des cris en langue arabe. La confusion règne sur le nombre de morts et de blessés.

Une déflagration proche des compagnies Américaines

La première explosion a eu lieu sur les pistes de l’aéroport, quelques secondes plus tard, une autre déflagration est survenu dans le hall d’embarquement, proche des comptoirs de la compagnie American Airlines. Un peu plus tard, plusieurs explosions sont signalées dans le métro, une déflagration est confirmée en plein cœur de la ville, dans la station de métro très fréquentée de Maelbeek entre les stations Arts-Loi et Schuman, principale artère de la capitale. Le lieu n’est pas anodin, Bruxelles, capitale européenne par excellence, est aujourd’hui meurtrie. Des observateurs évoquent aujourd’hui la tenue du procès à Bruxelles d’une filière djihadiste belge et l’absence de l’artificier présumé des attentats de Paris encore en cavale, Najim Laachraoui, alias Soufiane Kayal, nouvel ennemi numéro 1 pour la police belge et française.

Plan catastrophe et déploiement de l’armée

L’aéroport est en cours d’évacuation, tous les avions sont à l’arrêt, les trains ont été coupées pour le rejoindre et la circulation automobile déviée. Le plan catastrophe a été déclenchée. Le métro bruxellois est fermé. L’armée belge a été déployée à l’aéroport mais également dans la ville. Les élus de la commission européenne sont priés de rester chez eux, comme tous les citoyens de la ville. Le gouvernement a mis en place un numéro d’urgence : le 1771.

 

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