Le Lanceur

Les vallsistes interpellent Pécresse sur ses accusations d’“enveloppes”

Valérie Pécresse face à Jean-Claude Bourdin

Valérie Pécresse face à Jean-Claude Bourdin

Le “off” lâché par Valérie Pécresse dans les studios de Jean-Jacques Bourdin continue de susciter des réactions, notamment de politiques et de nombreux internautes. Rappel : le 8 juin dernier, la présidente du conseil régional d’Ile-de-France affirmait, hors micros, que derrière la campagne francilienne des régionales “il y avait les vallsistes” qui auraient fait circuler “des enveloppes”. Affirmation non reprise, ni vérifiée, par un Bourdin ce jour-là particulièrement attentionné.

 

“Mais qu’est-ce qu’il était censé y avoir dans ces enveloppes ? Je ne comprends pas cette affirmation, assure le proche de Manuel Valls Jean-Philippe Daviaud, conseiller régional socialiste sortant au moment de la campagne de 2015. Je suis d’autant plus surpris que nous avons mené une campagne tout à fait classique avec réunions publiques et tractages.” Après les événements du 13 novembre, cette campagne avait d’ailleurs été suspendue, ce qui fait supposer à Jean-Philippe Daviaud que l’intégralité des crédits n’a même pas été éclusée. “Au-delà de ça, je ne vois franchement pas Bartolone [tête de liste pour la gauche francilienne, NdlR], également président de l’Assemblée nationale, se risquer à ce genre de truc”, poursuit-il.

Sur Twitter, aussitôt l’affaire révélée par Le Lanceur, le vallsiste pur jus Luc Carvounas, qui était le directeur de campagne de Bartolone, a demandé “des explications” à Valérie Pécresse. Manifestement, il s’est senti directement visé par la déclaration de celle-ci. C’est d’ailleurs bien ce qu’ont compris plusieurs socialistes franciliens que nous avons contactés.

 

Le site Le Lab d’Europe1 s’est également saisi de l’information.

D’autres internautes, comme @lesechogaucho, se sont dits “abasourdis” face à cette “affaire de taille”.

Tandis que des journalistes demandaient, eux aussi, des précisions.

 

 

 

 

En revanche, ni le journaliste Jean-Jacques Bourdin, critiqué pour sa bienveillance, ni l’entourage de Valérie Pécresse ne se sont exprimés.

 

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