Brutus a été exfiltré. Il a fallu quatre mois de travail intense pour dégoter discrètement passeports et visas et sortir ce lanceur d'alerte et sa famille de République démocratique du Congo. "Il n'est pas le seul lanceur désigné par des noms de code empruntés à la Rome Antique, nous protégeons aussi Marc-Aurèle", glisse dans un sourire Henri Thulliez, l'un des cofondateurs de la plate-forme de protection des lanceurs d'alerte en Afrique (PPLAAF).